Dans un monde idéal, les relations avec les dirigeants seraient harmonieuses et les membres de la direction partageraient tous des objectifs similaires. En réalité, ces derniers ont des points de vue divergents et prennent des positions parfois contradictoires par rapport aux actions à entreprendre, particulièrement pour la croissance de l’entreprise. Bien souvent, le PDG est un peu à l’écart, avec des objectifs et des priorités différentes et donc des points de vue distincts à ce sujet.

Évidemment, les PDG font face à des contraintes différentes des autres dirigeants. Une étude présentée dans le Harvard Business Review a révélé que les futurs PDG sont souvent mal préparés à ce poste, particulièrement face à l’isolement et aux responsabilités qui les attendent. Avoir le poids de la réussite ou de l’échec de la compagnie sur les épaules est une responsabilité de taille et le PDG peut également se sentir très seul, surtout lorsqu’il doit prendre des décisions d’affaires difficiles sans encadrement ou soutien. Malgré tout, il doit toujours projeter une image confiante lorsque vient le temps de répondre aux actionnaires.
Le fardeau de la croissance et des approches contradictoires
Rob Morris, directeur général et gestionnaire de la propriété intellectuelle à la firme d’experts-conseils sur le leadership YSC réitère l’argument concernant le stress que vivent les PDG et poursuit son raisonnement. Il affirme que les PDG ressentent davantage le besoin d’assurer la croissance que le reste des dirigeants, ce qui semble logique puisque les actionnaires considèrent les PDG comme responsables de la rapidité de croissance et de la rentabilité.
De ce fait, les PDG ont tendance à vouloir prioriser les relations d’affaires externes plutôt que les relations et activités à l’interne. En revanche, les autres membres de la direction semblent se concentrer sur ce qui se passe à l’intérieur de l’organisation.
Par exemple, un sondage mené par MORAR au nom d’Epicor a démontré que 43 % des directeurs financiers considèrent qu’une main-d’œuvre qualifiée est le meilleur stimulateur de croissance, en concordance avec 42 % des dirigeants de l’information. Par contre, seulement un tiers (34 %) des directeurs généraux considèrent les employés talentueux comme étant un facteur de croissance. Les facteurs externes et internes sont de toute évidence essentiels pour assurer la croissance, mais les différences entre les rôles des dirigeants influencent manifestement leur approche en ce qui concerne la croissance, et ils ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde.
Les recherches démontrent de plus grandes préoccupations
Une recherche menée par KPMG a révélé que plus de 50 % des PDG mondiaux sont confiants de la capacité de leur entreprise à prendre de l’expansion au cours des trois prochaines années. Par contre, 30 % des PDG croient plutôt que leur entreprise ne prend pas suffisamment de risques dans la stratégie de croissance globale. Illustrant l’argument de Rob Morris concernant la pression externe des PDG, 86 % de ceux-ci sont préoccupés par la fidélité des clients, ce qui peut avoir une incidence significative sur la croissance de l’entreprise, et vice versa. Si une entreprise prend de l’expansion trop rapidement ou vit une croissance non planifiée qui interrompt sa capacité à répondre à la demande des clients, la satisfaction du client et sa fidélité seront en jeu.
Avec raison, les directeurs généraux voient la croissance d’un œil bien différent que les autres dirigeants. Heureusement, il y a une possibilité pour chacun de trouver un terrain d’entente et de réussir malgré les points de vue divergents. Afin d’en apprendre davantage concernant la vision des PDG en lien avec la croissance comparativement aux autres membres dirigeants, et comment la haute direction peut utiliser des renseignements exacts et à jour pour travailler en équipe et en meilleure harmonie, lisez notre nouveau livre électronique.
Source : EPICOR